La Fête de la Courge à Châteauneuf-de-Grasse


Dimanche 15 octobre 2017 a eu lieu la 14e édition de la Fête de la Courge, à Châteauneuf-de-Grasse (officiellement Châteauneuf-Grasse, commune des Alpes-Maritimes). Ce charmant village ancien est situé au sommet d’une colline, et il domine la commune moderne (habitations et commerces) qui s’étend au pied de cette colline, sur le terrain de Pré-du-Lac. La sympathique Fête des Courges se déroule en haut, dans le village ancien.
Les organisateurs et bénévoles très impliqués dans la mise en œuvre et le bon déroulement de cet évènement ont pensé à tout, pour que les visiteurs et participants se laissent conduire et ne se préoccupent que de profiter de la détente et de l’ambiance festive. Le programme proposé cette année est identique à celui de l’an dernier, avec une nouveauté, cependant: le premier concours de confiture de courges.
Je vous propose de venir avec moi pour plonger dans cette atmosphère très colorée dont j’ai pu profiter l’année dernière (« My Old Blog » oblige… Voir mon post 24 MOIS… ici).

Dimanche 16 octobre 2016: 13e édition de la Fête de la Courge, et une « première » pour moi!
J’adore les courges et en lisant le programme de la Fête, je me suis dit que j’allais pouvoir découvrir toutes sortes de variétés de cucurbitacées, aux couleurs éclatantes en accord avec la saison automnale. Le programme, de 10h à 17h, propose de nombreuses animations idéales pour passer un moment convivial et une bien belle journée en famille et entre amis: ateliers de découpe de courges d’Halloween, danses folkloriques provençales, concours d’épouvantails, exposition de courges géantes, et une entraînante « Zumba » géante, qui n’a rien de provençal, mais qui est proposée par un club des environs (tous les visiteurs qui le souhaitent sont invités à danser…)

Les visiteurs peuvent se promener au milieu de stands d’artisanat divers et étals remplis de produits locaux; des commerçants de la région nous proposent des produits de qualité: épicerie, pâtisserie, miels, confitures, jus de fruits…


Des agriculteurs et maraîchers nous présentent leurs productions locales, certaines même BIO: toutes sortes de fruits et légumes de saison (les promeneurs, étrangers ou locaux, viennent avec leurs paniers à provisions pour faire leur marché). Et bien sûr: une infinie variété de « courges »!
La courge est la reine de la fête. C’est pour elle qu’on déploie tous ces efforts d’organisation et qu’on déroule le tapis…orange!



La courge, terme générique qui s’applique à toutes les variétés de « cucurbitacées », immense famille de plantes rampantes ou grimpantes, comprenant plus d’une centaine de genres, plus de 800 espèces et un nombre incalculable de variétés. Rassurez-vous, je ne vais pas vous faire un cours magistral et encyclopédique de botanique! Je crois que nous avons tous au moins une petite idée de cette variété depuis que le retour à une alimentation plus saine est devenu « tendance », et que les consciences s’éveillent petit à petit à la nécessité d’une production agricole plus respectueuse de l’environnement et de notre santé. Cet ensemble de choses a permis de voir ressurgir, même dans les rayons des supermarchés, des variétés de légumes, notamment, qui avaient disparu depuis longtemps des étals: rutabaga, topinambour, patate douce, panais, navets jaunes, radis noirs, crosne, carotte jaune, etc. et toutes les variétés de courges…

Certaines ont des noms vraiment intéressants, voire poétiques: La Bleue de Hongrie, Lady Godiva, Sweet Mama, Courge Spaghetti, Galeuse d’Eysine, Baby Boo, Pâtisson strié, Griffe du Diable, Christophine, Sucrine du Berry, et bien d’autres… Quelques unes, comme les coloquintes, sont purement décoratives, non comestibles.


Quelle est l’origine des cucurbitacées? Etymologiquement, « cucurbita » en latin, signifie « courge » (qui a également donné le mot « gourde« ). Après être devenu « coorde » et « cohourde » en ancien français, puis s’être altéré en « gorde », puis « gourde ». Appréciez au passage la révélation du mot « cougourde » ou » coucourde », ou « cougourdon » (ce dernier a sa propre fête), bien connu en Provence, et dans les Alpes-Maritimes en particulier, qui est une courge qui durcit comme du bois après quelques mois de séchage, et qui va devenir une gourde, ou un instrument de musique.

Originaires d’Amérique, issues de régions tropicales et subtropicales (où elles sont apparues en 6000 avant J.C.), elles ont été rapportées en Europe, et utilisées vers le 16e siècle. Elles ont évolué et ont donné naissance à un grand nombre de variétés, grâce aux croisements (hybridation).
L’automne est la saison de la récolte des courges, et non seulement ces fruits de Mère Nature sont bons pour la santé (sans pesticides…), mais ils sont un régal pour les yeux avec ces magnifiques couleurs et formes qui embellissent cette saison intermédiaire.
J’adore l’orange, qui est la couleur dominante et donne une touche de gaîté aux journées parfois grises et brumeuses (surtout dans certaines régions). Mais c’est une couleur éclatante aussi sous le soleil.

Soleil présent ce jour-là à Châteauneuf… J’avais des doutes quant aux températures de la journée quand je me suis réveillée. Et toujours la grande question: Que vais-je me mettre? Toujours sous le regard de ma petite fifille, qui n’a pas ce genre de questionnement, et qui n’a qu’une hâte: que je l’emmène avec moi dans mes pérégrinations « courgesques » (mais elle ne le sait pas encore! 😉 )
J’ai opté pour une tenue en plusieurs « couches » superposables (principe de l’oignon; oignon et courge, ça se marie bien après tout! On en fait de bonnes soupes!)
Un top bi-matière de demi-saison, vert et kaki, avec des petits détails discrets et originaux, porté sur un pantalon beige clair (que vous avez déjà vu dans mon post Shootons sous la pluie!); des boots marrons (vus dans le même article et dans Cité U-RBAIN ici); par-dessus un long gilet moelleux en cas de frissons, avec une écharpe kaki (vue dans Sur les traces de Saint-Hermentaire… ). Un sac bleu (vu dans Evasion et Art à Port-Fréjus).
J’avais pris un manteau au cas où il aurait fait froid sur les hauteurs (mais je l’ai laissé dans la voiture car il était totalement inutile ce jour-là!)


La voiture justement. Parlons-en! Beaucoup de visiteurs arrivent à Châteauneuf en voiture. L’occasion de parler de l’excellente organisation de la Fête des Courges. Tous les parkings au pied et autour de la colline sont disponibles et ouverts gratuitement au public. Des navettes et autobus sont gratuitement à disposition des visiteurs. Un parcours, avec plusieurs arrêts, et plusieurs passages aller-retour, est prévu. Et l’autobus nous « monte » jusqu’au village ancien, rendu piéton pour l’occasion!
J’ai même pu emmener ma petite chienne qui est montée dans un bus pour la première fois, couchée sagement à mes pieds! Merci aux sympathiques chauffeurs! A la descente du bus, quelques pas et, nous sommes à l’entrée du village, où un service de sécurité, assuré par les bénévoles, avec les patrouilles officielles non loin, nous prie avec le sourire de montrer nos sacs, mesure de sécurité bien rassurante et appréciée (hélas, les temps sont troublés…) Je préfère un excès de précautions plutôt que l’inverse.
Ensuite, chacun peut, détendu, profiter du moment. Pour se restaurer, à l’heure du repas, plusieurs options s’offrent à nous: manger sur le pouce des sandwichs, tartes, etc. proposés par des stands-snacks; acheter des tickets pour déjeuner dans la cour de l’école municipale transformée pour l’occasion en buffet champêtre géant. Assis à une des grandes tablées, nous pouvons déguster tout ou partie du menu spécial courges proposé par les bénévoles: soupe de courge; bouchée à la reine au poulet, mijoté de courge et gnocchis; tarte sucrée à la courge…
Tout est pensé pour faire de cette journée un très agréable moment, que nous pouvons prolonger par la visite du village et de ses jolies ruelles décorées.
Sans oublier un arrêt à l’Eglise Saint-Martin (17e siècle).
Et une petite visite du typique musée provençal à l’entrée du village.
Vers cinq heures, il est temps de retourner dans nos pénates. Le bus nous redescend jusqu’aux parkings, et là, nous retrouvons notre carrosse: heureusement, il n’est pas transformé en citrouille! (Tiens, ça serait formidable, ça: transformer le potimarron que j’ai acheté au village en SUV dernier cri, mon envie du moment! Je rêve…)
J’allais oublier un aspect très important: chaque année, tous les bénéfices sont versés à des associations à but humanitaire.
Bravo!
Et vous? Aimez-vous les courges, sous quelque forme que ce soit? Avez-vous une recette préférée? Ou destinez-vous surtout ces merveilles de la nature à la décoration de votre maison pour fêter l’automne?
Et saviez-vous que les courgettes, pastèques, melons, concombres, cornichons…font partie de la famille des courges?
OUTFIT:
* Gilet long, pantalon et sac : Promod (2015, 2015, 2016)
* Top: La Mode est à Vous (2015)
* Boots : Stressless (2015)
* Bague : Agatha (old?)
* Bracelet : Des Petits Hauts (2014)
* Lunettes : Lulu Castagnette (2014?)
* Montre : Parfois (2016)
* Echarpe : Punto Roma (2016)
Coucou Élisabeth, en voyant simplement l’intitulé me suis dit : quelle bêtise Élisabeth à t elle faite? Mais non : jolie découverte que tu partages avec nous. Ici (à Poulette’land) la courge c’est en potage avec des pommes de terres et un peu de crème. En tout cas super article et en effet : une super organisation. Merci. Gros bisous et à bientôt j’espère.
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Merci Poulette! Un plaisir de lire ton commentaire. J’aime aussi la courge en potage avec pommes de terre et crème! Merci pour ta fidélité. A bientôt. Bises.
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Très bon reportage, coloré et vivant, ce devait être une belle fête…
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Whouaou un article super complet j’adore.
Hier soir j’ai fait un velouté potimarron on s’est régalés.
Ton look au top pour l’occasion également.
Bisous
Céline
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En effet, Michel, merci d’être passé sur mon blog et d’apprécier mon article ! Bonne soirée.
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Merci Céline. C’est super d’avoir lu mon article. Ces courges sont tellement belles qu’on a du mal à oser les cuisiner ! Bonne soirée.
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