Régime en trompe-l’œil…

Envie d’une pause ? D’un petit café ? Et de quelque chose à grignoter pour aller avec ? Mais vous culpabilisez déjà en pensant à votre ligne ? Comment résister à la tentation en passant devant toutes ces sublimes et appétissantes vitrines de boulangers-pâtissiers, qui exposent tant de variétés de gâteaux, de biscuits, de viennoiseries, d’œuvres d’art sucrées de la gastronomie, qu’elle soit française ou espagnole (ou autre) ?

 

Je vous emmène en Espagne avec moi à la découverte de quelques merveilles comestibles : vous ne risquez pas grand chose (juste de saliver…), ce ne sont que des photos ! (Que j’avais prises lors d’un séjour à Valencia en Août 2016. Voir ici  24 MOIS… )
Vous me suivez ?

Les spécialités de chaque région sont à elles seules innombrables, tant et si bien qu’on ne sait quoi choisir. On voudrait goûter à tout. Sans compter les ré-interprétations de spécialités étrangères revues « à la sauce espagnole ». Et quelle délicieuse sauce ! Prenons le traditionnel croissant français : il est ici bien plus gros qu’en France, et recouvert d’une couche de sucre ou sirop qui lui donne son reconnaissable aspect luisant de « croissán ».

Ou bien arrêtons-nous sur le bien connu « petit pain au chocolat » qui ici, n’a rien de petit, et se transforme en « napolitana » gigantesque. (Attention aux faux-amis : dans le vocabulaire gastronomique, ils sont légion. La « napolitana » n’a rien à voir avec le « napolitain » que l’on connaît en France ! C’est bien un pain au chocolat feuilleté!)

 

Quant à notre « éclair au chocolat », il devient ici le « palo catalán », pâte à chou rainurée, et non lisse, avec un glaçage au sirop, et truffé de crème bien nommée  « trufa » (chocolat) ou « nata » (crème).

Cette même « trufa » que l’on va retrouver dans un biscuit façon génoise en forme de cylindre, et nommée « trufa » ou « pastel de trufa », si la saveur dominante est le chocolat, et « nata » s’il s’agit de crème blanche. Hummmm…
J’ai déjà les yeux plus gros que le ventre, ou est-ce plutôt l’inverse ? Le plus sûr est que j’aie le ventre plus gros que les yeux, car si je me laisse aller à goûter à tout, hou la la ! (Et le comble, c’est que je suis plutôt « salé » que « sucré » ! Mais j’aime déguster aussi avec les yeux!)

Je vous invite à découvrir sur les photos toutes ces douceurs captivantes que je vais stoïquement laisser derrière les vitrines, pour n’en retenir que deux, grâce à leur côté esthétique et ludique : mon premier choix, le « merengue » neigeux et blanc immaculé, qui est une meringue souple, crémeuse, délicieuse pour accompagner un petit café (il s’agit de la consistance molle de la « meringue italienne »). Hummmm, je fonds…

Face ⊕
Quand je séjourne à Valencia, je me fournis toujours en « merengue » chez Raimundo, ma boulangerie-pâtisserie préférée du quartier. ( Calle Ángel Guimerá, 58, 46008 València, España, voir site ici https://www.vicenteraimundo.es/ )

 

Des ingrédients de qualité, du « frais » de tous les jours, fabriqué sur place, des recettes artisanales, un choix incroyable de gâteaux, de madeleines, d’empanadillas, de pains spéciaux (épautre, chia, avoine, quinoa, seigle…) Il y a foule qui fait la queue toute la journée ! C’est un établissement quasi centenaire (depuis 1920).

Pile :-(
Pour agrémenter ma photo, j’ai ajouté trois petites « magdalenas » nature de marque Consum, chaîne de supérettes qu’on trouve partout en Espagne (madeleines « industrielles » – je n’aime pas ce mot pour désigner de la pâtisserie – mais j’en achète de temps en temps, après avoir scrupuleusement décrypté la liste des ingrédients, qui, s’ils ne sont pas BIO, se doivent d’être les plus naturels possibles, et sans ajout de conservateurs, colorants, huile de palme ou coco…)

 

Celles-ci contiennent du gluten, auquel j’ai la chance de ne pas être allergique. Je suis allergique à pas mal de choses, mais pas au gluten (pas encore…) Mais ne soyons pas pessimistes !
Et voici mon deuxième choix : le cupcake en gomme caoutchouc, décoré de petites perles de plastique colorées. Hein ? Quoi ? Pardon ? Ma plume déraille ! Cupcake, ce n’est pas espagnol, ça ! De la gomme caoutchouc, ce n’est pas comestible !

Vous avez raison : c’est pourquoi je l’ai choisi. Aucun risque que j’y goûte.

C’est un jouet pour chiens, qui fait la joie de ma petite Halix, et qui se montrait assez joli et original (quand il était tout neuf) pour agrémenter en trompe-l’œil ce post … clin d’œil !

 

Alors, y avez-vous cru, à ce cupcake taquin ? Et vous, quel gâteau, français, ou espagnol, ou autre, préférez-vous ? Etes-vous capable d’y résister ?

Recette de la meringue « molle »
Si vous avez envie de tester chez vous cette pâtisserie, je vous partagerai cette recette dans les jours qui viennent: ce n’est pas très difficile à faire, il faut juste de la patience pour que « ça prenne ». Restez connecté-e-s, les ami-e-s !