Tous nudistes…? Vive la France !

Voulons-nous vraiment consommer la mode autrement ?

Chers lectrices et chers lecteurs, bonjour !

Septembre 2020 est arrivé, et en cette traditionnelle période de rentrée pour les scolaires et pour beaucoup d’autres, le quotidien va reprendre ses droits, si toutefois la situation sanitaire si particulière due à la tristement et mondialement connue COVID-19 laisse l’opportunité à chacun de nous de retrouver ses repères. Entre obligation de porter le masque et distanciations diverses et variées ; reprise ou non des activités qui soutiennent notre économie ; entreprises qui luttent avec plus ou moins d’angoisse pour maintenir leur activité, et celles qui ont déjà mis la clef sous la porte du seuil qui conduit à la détresse ; et je ne vais pas vous détailler la liste de toutes les victimes directes et collatérales de ce que le monde subit depuis qu’il a été brutalement envahi par cette saleté de virus…

Comment retrouver un équilibre en cette période remplie d’incertitudes, après avoir vécu la nouvelle sidérante d’une pandémie mondiale inédite, d’une période de confinement qui marquera l’histoire, à défaut d’avoir marqué les esprits de certains impatients qui ont considéré le 11 mai 2020, jour de déconfinement, comme un blanc-seing leur permettant de sauter à pieds joints dans la grande marée des vacances d’été ? Peut-on vraiment leur en vouloir d’avoir imaginé à tort que le virus prendrait des vacances lui aussi, ignorant les rappels à l’ordre contradictoires diffusés par les médias ? Eux qui avaient soif de « liberté » après 55 jours de confinement, pourtant vécus par tous, en tout cas pour ceux qui n’étaient pas contraints de sortir pour soigner, approvisionner, protéger… Tiens, ça me rappelle ces litanies de remerciements sur les réseaux sociaux, à la télé… à cette époque… Quoi ? Epoque ? Cela fait –seulement– un peu plus de trois mois ? Pas plus ? Et tout le monde semble avoir oublié, déjà, ce que nous avons vécu, enfermés, à écouter compter les nouveaux cas et les morts tous les soirs, à applaudir sur les balcons à 20h les soignants, à devoir imprimer des autorisations de sortie pour aller faire des courses alimentaires, ou promener le chien, à participer de façon plus ou moins enthousiaste aux « challenges » sur Instagram, à programmer des apéros à distance via caméra, à suivre les appétissantes recettes de cuisine de Cyril Lignac à la télé, à écouter les chaînes d’infos répéter en boucle la phrase du Président des Français : « Nous sommes en guerre… »

Et on s’est surpris à imaginer ce que serait « le monde d’après »…

Et on s’est surpris « collectivement » à penser à une remise en question personnelle sur la façon d’envisager la vie autrement, après, sans pollution, sans consommation à tout va. On s’est surpris à vouloir « consommer français » et à ne pas dépendre d’une quelconque autre nation pour être approvisionnés en produits et en matières premières essentielles à notre survie… Oui, à rêver, à imaginer une vie autrement, un monde autrement…

Le monde d’après…

Combien ont dit, ont écrit, ont répété, ont psalmodié : « Le monde d’après ne sera plus jamais le même ; la vie ne pourra plus être la même qu’avant ; nous devons tirer les leçons de cet événement pour changer les choses ; trop de choses n’allaient pas, et cette période a permis de mettre tout ça en lumière ; nos sociétés doivent reconnaître leurs erreurs, leurs égarements et ne pas revenir à leurs errements ; c’est une chance qui est donnée à l’Humanité toute entière de repartir de zéro ; il faut sauver la planète ; il faut un monde plus juste, moins de spéculation au profit des uns et au détriment des autres… » ?

Que de belles prises de conscience, que d’admirables bonnes résolutions. Ah, comme il sera beau et différent, le monde d’après…

Après le confinement, après le coronavirus… Ce dernier est toujours là, mais le confinement, lui, s’est terminé. Il s’est achevé le 11 mai 2020, et avec lui se sont achevées, envolées, toutes ces belles résolutions… [ Voir ici lien: https://myoldblog.fr/2020/05/10/le-11-mai-2020-que-restera-t-il/ ]

[ « Mais où veut-elle en venir, à ressasser tout ça… ? – êtes- vous en train de vous interroger, si vous avez lu jusque-là… – J’y viens.]

Nous avons été nombreuses (je parle au féminin, excusez-moi, messieurs, car ce sont essentiellement des comptes féminins que je suis) à constater le surplus de vêtements finalement inutile qui encombre nos placards, résultat de cette frénésie de shopping presque compulsif, pré-confinement-covid-19, exacerbée par les publications sur les réseaux sociaux de toutes les nouveautés fashion relayées par moult « influenceuses » aux méga comptes Instagram, ou par des blogueuses aux comptes plus ou moins modestes (dont je fais humblement partie), ou par des amoureuses de la mode, tout simplement… Toutes envoûtées (à un moment ou à un autre) par les sirènes hypnotiques de la « fast-fashion » : laquelle d’entre nous ne s’est-elle pas laissée assujettir, d’une certaine façon, par les appels au «crime d’achat » de tel ou tel modèle tendance ? Qui n’est pas entré-e en tentation devant une création mode à plus ou moins bas coût en se félicitant d’avoir fait une bonne affaire, et en s’empressant d’aller poster une photo ou une vidéo sur Instagram du dernier « butin » ? Qui n’a pas ressenti dans ses entrailles le frisson de la convoitise à l’idée de posséder cette « paire d’escarpins d’amouuur » ou « cette petite robe trooop belle » ? Et qui a détourné la pensée honteuse d’accepter de se laisser ainsi phagocyter par le trop-plein de vêtements et accessoires futiles… ? Qui a repoussé l’idée qu’acheter toutes ces productions provenant d’au-delà de nos frontières françaises, n’était pas si grave, puisque de toute façon, le marketing actuel ne propose quasiment que ça, qu’il faut composer avec le budget dont on dispose, et que le « Made in France » hélas, n’est pas à la portée de toutes les bourses… ?

Eh bien, moi, en premier lieu. Mea culpa. Avec toutefois une certaine réticence depuis longtemps face à ces pratiques, avec regret de ne pas avoir été plus forte pour résister, et avec un arrière-goût de mal-être, tout ça avant l’arrivée de la COVID-19 dans notre actualité.

Malaise.

Car pendant le confinement, je n’ai eu aucune envie de faire du shopping. Je n’ai même eu aucune envie de « m’habiller » ? Cela ne veut pas dire que je suis restée toute nue chez moi !

C’était pyjama, ou tenue décontractée, toujours du même type, tee-shirt et bas style pantalon de maison ou jogging ; je piochais dans ce genre de vêtements, et mes préoccupations étaient autrement différentes de savoir la réponse à cette question existentielle : « Que vais-je me mettre aujourd’hui ? », plantée là, devant mon placard…

Mais face à la crise humaine et économique, qui était en marche partout, j’ai pensé à mon pays, la France.

La douce France, dont on croyait qu’elle était insubmersible et prête à faire face à une crise sans précédent. La douce France a failli suivre l’exemple du Titanic, et a révélé des fissures déjà présentes depuis longtemps… Qui a écopé pour maintenir le navire à flot ? Beaucoup de personnes, et tout le personnel soignant, tout l’équipage médical, en particulier, qui a œuvré à la barre, avec les moyens du bord, espérant l’arrivée de matériel de première nécessité, l’aide envoyée par la mère patrie. Mais cette aide n’est pas venue, pas tout de suite, pas au plus fort de la tempête… Il y a bien longtemps que le paquebot France a perdu de son prestige et de son lustre… [ Voir à la fin de l’article le lien vidéo archives INA : Le France – Michel Sardou ]

Et c’est de la Chine masquée, de là même où est venu le cyclone, que les premiers secours sont arrivés…

Tous ces remous, pendant le confinement, en ont fait réagir plus d’une, plus d’un, et chacune et chacun de s’offusquer de ce que notre terre de France se soit trouvée si démunie… Pauvre France ! Comment a-t-on pu en arriver là ? Bien malin celui qui a la réponse… Alors, que faire ? Que puis-je faire à mon petit niveau ?

C’est décidé. Après le confinement, promis, j’achèterai local, je deviendrai un /e adepte du « Made in France ». Il faut aider notre pays, nos producteurs, nos entreprises… La solidarité sera désormais patriotique avant tout. Il faut sauver le Sapeur Camember ! (Mettons un peu d’humour gaulois dans cette galère …)

Adieu le « Made in China »… Vive le « Made in France » !

Que reste-t-il presque quatre mois après le déconfinement de ces belles résolutions… ?

Silence gêné… ou peut-être que non…

L’esprit était bien disposé, mais la chair est restée faible… Ne nous jetons pas la pierre. Si nous le faisions, ce n’est pas un petit caillou qui nous tomberait dessus, mais un imposant menhir… (tiens, ça me rappelle un autre gaulois…)

Nous faisons ce que nous pouvons avec les moyens qui sont les nôtres, ou ceux qui nous sont donnés. Car, il faut bien l’admettre, nous ne sommes pas aidés…

Arrêtons-nous un instant juste sur le thème de la mode, ou devrais-je dire sur l’industrie de la mode .

Honnêtement, qui parmi nous ne voudrait pas « acheter français » ? Qui ne voudrait pas soutenir en premier l’économie française ? Quelle mère (patrie) ne donnerait-elle pas la préférence d’abord à ses enfants pour leurs besoins essentiels, même si le partage avec autrui ne doit pas être oublié ?

Mais comment faire pour concilier cette décision de préférence avec l’absence quasi totale de possibilités accessibles et aisées de choisir de la marchandise locale ? [ Je ne parle pas de fruits, légumes, denrées alimentaires… Dans ce domaine, heureusement, les choses ont commencé à évoluer favorablement, à pas de fourmis, il est vrai, car il reste tant à faire…]

Je fais allusion aux vêtements, chaussures, sacs, bijoux… Combien parmi vous vont regarder, à l’intérieur des vêtements, l’étiquette qui donne l’information « Made in… » ? Et si cette étiquette porte la mention « Made in China », combien vont reposer le vêtement pour en trouver un autre qui sera estampillé « Made in France »… ? Car si c’est le cas, il faudra alors se résigner dans notre pays à devenir tous nudistes !

Car bien chanceux celles et ceux qui pourront dénicher un vêtement répondant à ce critère, surtout pour les budgets modestes et moyens. Ne nous leurrons pas non plus en pensant que les grandes marques ou les marques de luxe font tout fabriquer en France… Certaines ne sont pas exemptes de péché de fabrication étrangère…

Zara, Mango, H&M, Stradivarius, Pull and Bear, Idano, Des Petits Hauts, Boden, et tant d’autres, qui sont « nos » enseignes chouchoutes, où donc font-elles fabriquer les vêtements avec lesquels elles nous allèchent, parfois à des prix qui n’ont rien de modeste pour certaines d’entre elles… ?

En France ? En Europe ? Non, en Asie, au Proche-Orient et en Afrique du Nord : Chine, Vietnam, Cambodge, Bengladesh, Inde, Turquie, Maroc, Tunisie… La liste n’est pas exhaustive.

Certaines marques avancent l’argument du développement durable, pour justifier la délocalisation de leur production : elles viennent en aide aux populations « défavorisées » en leur permettant, dans une optique altruiste et des conditions de travail dignes répondant à un code d’éthique stric, de vivre dignement de leur travail.

C’est une noble attitude. Et il est très généreux d’inclure toutes ces populations dans cette démarche bienveillante. Et j’approuve complètement cet altruisme. Mais je ne peux m’empêcher de penser à nos compatriotes, aux français, qui eux, sont laissés pour compte.

De nombreuses enseignes françaises connaissaient déjà des difficultés avant le confinement, et aujourd’hui, c’est encore pire. Avant la COVID-19, cela faisait déjà longtemps qu’elles s’étaient vues obligées de délocaliser la production à l’étranger, à cause des coûts trop élevés en France. Aujourd’hui, que reste-t-il des grands noms qui avaient fait la renommée de nos grandes régions textiles ? Des marques ont disparu, d’autres tentent de survivre avec bien des difficultés… Les talents de l’artisanat, le savoir-faire français, malgré de courageuses tentatives de remise à flot, se perdent dans les remous de cette mondialisation qui efface les individualités.

Pourtant, n’y a-t-il pas en France tous les savoirs nécessaires pour composer un vêtement, un sac, des chaussures… de A à Z ? Pourquoi ne serait-il pas possible de fabriquer en France les tissus, les teintures, les fils, les boutons, les fermetures éclair, les boucles, les élastiques, bref, tout ce qui est necéssaire pour fabriquer un vêtement ? Et même les machines pour les fabriquer devraient être françaises !

Est-ce une utopie ? Je suis sûre que non. Mais les volontés politiques et financières veulent-elles aller sans ce sens, elles qui ont le pouvoir de le faire, de réaliser ce « rêve » français »… ? Notre pays devrait être autosuffisant pour fabriquer le maximum de produits.

Et que puis-je faire, moi ? Et que pouvez-vous faire, vous aussi ?

Une fois que tous les vêtements accumulés dans nos armoires, et parfois même non portés, seront enfin usés, car nous n’en aurons pas achetés de nouveaux, à cause de l’étiquette « Made in China », ou «Made in PRC » (People’s Republic of China en anglais, ou RPC en français, c’est idem, République Populaire de Chine), ou tout autre pays que la France, serons-nous obligés d’aller tout nus dans la rue pour soutenir notre pays ?

Serons-nous tous devenus des nudistes, par la force des choses et de l’inaction des puissants qui n’auront rien fait pour changer le mode de consommation généralisé du « monde d’avant » ?

Qui a envie de devenir une ou un nudiste des villes ou des champs? Ça ne me tente pas du tout. Alors, comment vais-je me vêtir, car je n’ai pas la moindre envie de me balader en haillons, vestiges de mon ancienne garde-robe, et encore moins en tenue d’Eve ! Je suis trop frileuse et trop pudique pour ça !

Mon choix. Mes choix. Pas faciles .

  • Privilégier la qualité à la quantité et le Made in France autant que mes finances, mes aspirations, mes goûts et les propositions des magasins le permettront.
  • Les étiquettes françaises n’étant pas légion, hélas, j’élargirai mes possibles achats aux étiquettes « Made in Europe », avec regret et réticence. Pour la maroquinerie et les chaussures, l’Espagne, le Portugal et l’Italie ont bonne réputation depuis longtemps.
  • Si l’Europe n’offre pas un choix suffisant conforme à ma nouvelle optique de consommation, l’Europe de l’Est et l’Asie Mineure auront peut-être des bribes de mon budget vestimentaire.
  • Et en dernier lieu, la Chine (ne vous méprenez pas, je n’ai rien contre la Chine et les Chinois, et, en dehors de certains produits qu’ils sont les seuls à fabriquer – mais là, à l’instant, aucun exemple ne me vient à l’esprit… sauf peut-être mon téléphone portable…– je pense qu’il n’y a aucun intérêt à aller chercher si loin ce que nous pouvons avoir ici en France).

Et pour vous prouver que je dis vrai et que mon attitude n’a rien de sectaire, voici un petit florilège de mes derniers achats, depuis le déconfinement, avec leur provenance :

  • un sac seau en cuir, marque Camelia Roma, made in Italy ;
  • des sandales en cuir, marque Pedro Miralles, made in Spain ;
Made in Spain
  • des sandales en cuir, marque Duca Enrico, made in Italy ;
  • une robe imprimé « girafe », marque Monoprix, fabriquée au Maroc ;
  • une robe, imprimé sur fond vert (non encore portée), marque Mango, made in China (je ne l’ai su qu’en regardant l’étiquette, après achat sur le site, le service client de la marque n’ayant pas répondu auparavant à ma demande d’information sur la provenance) ;

[ * une baignoire pour bébé, pour baigner Halix, oui, je sais, ce n’est pas un vêtement, mais c’est la seule chose que j’ai trouvée fabriquée en France, et par hasard ! Bravo à Super-U ! ]

Si vous me suivez sur Instagram, vous avez pu voir ces acquisitions sur mon compte, car je les ai présentées.

Je ne vais pas jouer les hypocrites et vous faire croire que tous mes nouveaux achats seront made in France, mais ils seront encore plus raisonnés qu’auparavant (voir la philosophie et la ligne éditoriale de ce blog ici: https://myoldblog.fr/2017/08/29/presentation/ ) Ce n’est pas pour rien que ce blog porte le nom de My Old Blog !

La transparence :

Une dernière chose, au sujet d’un mot très à la mode ces derniers temps concernant la provenance de tous les produits que nous pouvons être amenés à consommer (la traçabilité, certes, pour l’alimentation, notamment).

Il s’agit de la transparence .

Non des vêtements que nous portons, ce qui équivaudrait à être « nus » : vous imaginez des vêtements qui ne cacheraient rien de votre intimité… !? « Mon manteau chez les nudistes »… Un bon titre pour une comédie de mœurs…

Non, il s’agit de la volonté des marques de vêtements d’informer le consommateur sur l’origine de leurs produits, leur provenance et leur lieu de fabrication. Ces informations se trouvent sur les sites Internet de certaines marques. Hélas, toutes n’ont pas encore pris la décision d’être transparentes sur leur e-shop. Certaines donnent une partie des informations, d’autres aucune. Et une marque qui, en la matière, devrait servir d’exemple, c’est la marque suédoise H&M, qui, bien que proposant des vêtements fabriqués à l’étranger, et donc aussi en Chine, prend la peine, pour chaque article vendu sur son site, de donner tous les détails sur l’origine du produit : pays de fabrication, adresse précise des ateliers de confection, des fournisseurs…

Bravo pour cette vraie transparence qui permet à l’acheteur de faire son choix en toute connaissance de cause.

A mon tour d’être transparente. (Non, pas nue!)

Mon blog et mon profil d’Instagrameuse m’offrent l’opportunité, de temps en temps, de profiter de partenariats (non rémunérés) avec des marques qui ont la gentillesse de m’accorder leur confiance pour parler de leurs produits. Il va de soi que si l’on m’offre un vêtement, un accessoire, un bijou, qu’il soit fait en France, en Chine, ou ailleurs, et que cela me convienne, je ne vais pas refuser et dire « Vade retro, Satanas » ! Comme je vous l’ai déjà dit, je n’ai nullement l’intention de concurrencer Eve en Eden, ni de jouer dans un scénario nouveau post-COVID-19 « No fashion chez les nudistes » !

Je ne vais pas non plus jeter tous les vêtements achetés AVANT qui ne sont pas fabriqués en France.

Et vous, prêtes et prêts à vous « dénuder » ? Je sais que plusieurs d’entre vous se sont déjà engagés depuis un certain temps dans le credo « Achetons moins, mais mieux » ou « Achetons français » (autant que nous le pouvons).

Alors, comment allons-nous nous dé-vêtir… ?

Pour le plaisir, une vidéo que les moins de 30 ans ne vont sans doute pas connaître, mais qui vous donnera des frissons, comme à moi : le talent fou de Michel SARDOU interprétant « Le France », en 1975 (Images d’archives de l’INA, Institut National de l’Audiovisuel : vous pouvez cliquer dessus sans aucun risque ; zappez la pub, et dégustez les paroles, surtout si vous connaissez le contexte de cette chanson).

[ https://www.youtube.com/watch?reload=9&v=-ysFyxSDiog ]

Arrivée du paquebot France à New-York, le 8 février 1962 (Crédit photo Pinterest)

22 réflexions sur “Tous nudistes…? Vive la France !

  1. J’ai lu avec grand intérêt ce dernier ticket et tu me trouves complètement d’accord avec toi, à quelques nuances prêts.

    Je préfère parler de « made en EU » plutôt que de « made en FR ou IT, etc… » car, comme tu le cites, chaque pays à ses propres savoirs-faire et termes de confectionnement vestimentaire et désormais la communauté européenne suit un chemin d’uniformisation pour ce qui concernes les lois en matière. Cela fait déjà plusieurs année que je prédique l’importance d’orienter ses achats envers des produits portant cette étiquette : d’un coté pour les chartes de qualité des matières premières, de l’autre pour les normatives concernant la protection des travailleurs.

    Est ce que l’on peut vraiment retourner à une production exclusive et locale ? Je ne crois pas malheureusement. Pas aux mêmes prix envers lesquels on s’adresse pour se tenir au budget. Car les politiques industrielles européennes sont plus onéreuses. Et cela sachant que encore aujourd’hui plus du 50% du prix de vente au particulier on le doit aux couts de commercialisation. Si cela t’intéresse, je t’invite à regarder cette image https://ds1.static.rtbf.be/article/image/1240×800/a/5/a/18a4e1366eb78af25ed5cfc306e8f873-1444896648.jpg elle sera surement plus claire que mes explications.
    Du coup un pull Zara de fabrication indienne qui aujourd’hui coute 30euros ne pourrait pas avoir le même prix s’il était fabriqué en Espagne.

    Aujourd’hui je préfère acheter moins, mais acheter mieux et -il faut le dire- les productions extra-européennes sont souvent synonyme de mauvaise qualité. J’ai les frissons quand quelqu’un me dite « je l’ai acheté parce que CE N’ETAIT PAS CHER » ! J’évite de cumuler pour le simple gout de posséder, de toute manière on n’a pas besoin d’autant : on peut être à la pointe de la mode tout en achetant différemment ! Et personnellement je boycotte toute cette panoplie de marques bon marché (Gémo, La Halle, etc..) que ne font que du Made en PRC et dont les produits sont souvent fabriqués avec des matières non qualitatives, sur des patrons erronés et avec des finition discutables !!
    Et je vais encore plus loin : je travaille depuis un certain temps pour une marque d’habits sportif mondialement connue et je suis à la recherche d’autre chose depuis plus d’un an. La politique d’exploitation de l’humain me dérange ! Même des gros labels presque luxe tels que cette marque, POUR LE MARCHÉ EUROPEEN, délocalisent leur production en asie et afrique du nord. Oui parce que, pour avoir vécu deux ans aux US, je peux te confirmer que sur les étiquettes des mêmes marque le confectionnement est « made in USA » ou, au pire, « made in Mexico ». Pourtant ils arrivent à garder des prix corrects par rapport aux plages salariales : il faut savoir que, pour s’habiller correctement aux US il faut compter à peut près 1/8 du salaire net. En France nous sommes aux alentours de 1/4 alors que en allemagne le rapport s’élève à 1/6.

    Comme tu vois, ce sujet me tient particulièrement à coeur mais je vais m’arrêter là meme si je pourrait en débattre pendant des heures !!

    Je te remercie pour cette lecture tellement juste !

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  2. Bonjour Elisabeth
    Un article très intéressant (comme toujours) et qui m’interpelle particulièrement. Je suis d’accord avec toi . Par contre je pense qu’il est possible (je parle de vêtements) d’acheter du made in France ou made in Europe. Il suffit d’acheter moins et mieux. Depuis deux ans je tends à supprimer tout ce qui est fast fashion de mes placards. La solution : faire un petit inventaire et essayer de composer des tenues avec ce que nous avons toutes certainement déjà ! Les bases plus une fantaisie made in France. En plus ce sera bon pour notre santé ! Une de mes amies est créatrice et quand elle me parle des produits à base de pétrole qui composent certains tissus j’ai des frissons. Donc je ne vivrai pas nue, mais habillée plus simplement avec de beaux tissus. Je ne posterai pas une tenue tous les jours sur les réseaux mais est-ce important ? Je ne le crois pas ! Bravo pour cet article intelligent et sensé. Très bonne journée

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  3. Je n’ai qu’un mot à dire : BRAVO pour cet article. Toutes les usines de confection ont été délocalisées, laissant derrière elles des milliers de gens sans travail et une région sinistrée. Maintenant trouver un vêtement made in France est quasiment impossible, même pour des enseignes hors de prix.
    Quant aux « influenceuses » qui gagnent de l’argent dans le but de nous faire dépenser le nôtre, en créant un sentiment d’insatisfaction chez leurs abonnées, cela fait bien longtemps que je les ai bannies.

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  4. Merci « Nochato », pour ce commentaire. C’est désolant que la France soit victime depuis trop longtemps de ces politiques qui la défavorisent. Notre beau pays a tellement de potentialités qui ne sont plus exploitées. Je n’aime pas le terme « influenceur », il suppose une sorte de manipulation. Écrire un article de blog, pour moi, c’est donner à penser, engager à la réflexion, et plus légèrement, à inspirer, à donner des pistes. Être uniformisée avec des tenues dupliquées partout, c’est bien peu original, ça gomme la personnalité de chacun. Bon dimanche et à bientôt. Si l’article vous a plu, n’hésitez pas pas à le partager. Merci !

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  5. Bonjour Flora, et merci beaucoup pour ton commentaire très instructif, tu pourrais en faire un article, car on voit combien ça te tient à cœur, et que tu maîtrises bien le sujet, chiffres à l’appui. Je suis d’accord, je me doute bien que les coûts de production du « tout français » ne seraient pas les mêmes. Je ne sais pas si on peut revenir en arrière. Il faudrait que tout le monde boycotte le « made ailleurs » peut-être, pour obliger à une modification de la politique de production. Mais c’est titanesque, utopique… Hélas. C’est une prise de conscience individuelle. Donc chacun va faire selon sa conscience ou non, du phénomène, de ses moyens, de ses convictions. Pour les US, ça ne m’étonne pas que ce soit fait sur place, ou au Mexique. Je n’en ai pas parlé, car c’est un marché qui ne nous « atteint » pas. On ne trouve rien ici made in US. Mais comme j’aimerais trouver plus de made in France…! Ton schéma est très parlant. Le salaire du travailleur, hallucinant ! Cette exploitation est honteuse. Merci pour ta contribution. Bon après-midi, Flora.

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  6. Bonjour Corinne. Ton com est bien passé, c’est juste que je dois approuver le commentaire avant qu’il apparaisse. Je me doutais bien que ce thème allait te parler, car ça fait un moment que tu prônes le fait d’acheter moins, mais mieux, et que tu parviens à t’y tenir. Oui, composer des tenues avec ce que l’on a déjà, c’est ce que j’explique dans la présentation de mon blog. Depuis le début, c’est ce qui a été la ligne directrice de My Old Blog, d’où son nom, entre autres. Avec une petite fantaisie, une nouveauté, de temps en temps. Une nouvelle tenue quotidienne, juste pour la poster sur les RS, c’est intenable… J’aime les vêtements, composer des tenues, m’y sentir bien, mais les « consommer », en consommer tous les jours des nouveaux, c’est comme une aliénation. On parle justement d’addiction, d’être fashion addict, ça me semble un peu malsain. Les priorités, à mon sens, ne sont pas là. Mais se demander d’où provient ce que l’on « consomme », comment et par qui cela a été fabriqué, dans quelles conditions, c’est faire un pas vers un monde plus conscient de ce qu’il est, de ce qu’il ne devrait pas être, et de ce qu’il devrait être. Candide et le meilleur des mondes… Merci pour ta visite, Corinne. Bon après-midi. Bise.

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  7. Elisabeth, je suis d’accord avec toi …..il faut acheter des produits locaux où le plus près possible.
    Je suis déjà dénuder (hé oui, il fait très chaud chez moi 😜🤣) et je préfère acheter moins mais de qualité. Pas de vêtements qui n’ont plus aucune forme après le premier lavage (s’il y arrive)…..mais je ne suis pas tellement consommateur de vêtements « mode ». Par contre, je suis tous les matins chez un ami qui a un magasin de primeur où nous ne vendons que des fruits et légumes provenant de producteurs régionaux. Nous avons un semi-remorque pour aller, tous les deux jours, chez les paysans récupérer nos achats tant prisés de nos clientes !
    Quand à la pandémie, qui a fait tant de mal a énormément de magasins et sociétés (et d’employés du coup), elle me dérange. Tous les atermoiements gouvernementaux me gênent ! Certains épidémiologistes ont un avis et quand les directives arrivent de Paris, elle ne sont pas cohérentes avec le discours des scientifiques……. je pense qu’il y en a beaucoup, beaucoup trop qui s’en mettent plein les poches à faire monter les dividendes à coups de restrictions et obligations……et encore, je ne parle pas de la nouvelle manie de mettre des amendes à 135 €uros,, nouveau tarif unique (comme par hasard). On se fait tondre de plus en plus et sans pouvoir dire quoique que ce soit, avec la bonne excuse de la Covid 19…..et je pense qu’elle va durer longtemps cette pandémie.
    Faisons au mieux pour notre santé, pour notre porte-monnaie et pour l’emploi de nos concitoyens (au moins, nous, nous nous en soucions !)
    Très bel article Elisabeth, très, très intéressant …..merci
    Bonne soirée, bisous
    Philou

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  8. Bonjour, et bravo Philippe, pour la distribution de produits locaux. C’est super ça, de contribuer à la consommation locale de produits alimentaires. Pour ton analyse de la situation Covid, je suis d’accord avec toi. Je ne crois pas que l’état actuel de la « pandémie » nécessite toutes ces restrictions assorties d’amendes individuelles, alors que les rassemblements sont autorisés. Les avis des épidémiologistes qui vont à l’encontre du discours politique ne sont pas écoutés. Il y a un commerce derrière tout ça qui arrange bien certains portefeuilles. Faisons au mieux pour raisonnablement nous protéger, si besoin est. Merci pour ton avis très instructif, Philippe. Bonne semaine. Bise.

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  9. Coucou elisabeth, avec cette pandémie tout à changé ! Pour ma part, elle m’a fait réfléchir sur plein de choses. Déjà au niveau de la quête du bonheur ! Notre futur est inquiétant donc je prend la vie du bon côté et je profite ! Ensuite question consommation, j’ai énormément ralenti. Je te rassure je ne suis pas nue ! Bien au contraire. J’ai le dressing plein mais je ne garde que les jolies pièces de qualité que je porte. Le reste j’ai vidé ! Je pense qu’il vaut mieux consommer moins mais mieux. Si on peut du made in France c parfait sinon italien espagnol ou portugais c également très bien. Bravo pour cet article très intéressant. Bises

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  10. Merci Sandrine pour ton com. La situation sanitaire et le confinement ont affecté beaucoup de personnes, bien plus qu’on ne peut l’imaginer, de diverses façons. Même si on veut faire comme si, on sent que les choses ne sont pas tout à fait les mêmes. On a besoin d’encore plus de légèreté, et de profiter qu’avant. On essaye du mieux qu’on peut et on espère trouver un meilleur état d’esprit malgré la conjoncture. C’est indispensable. Il faut continuer à avancer. Consommer à tout va, sans réfléchir, ça ne m’intéresse pas, même si je ne veux pas me balader toute nue! Bonne semaine. Bise.

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  11. Quel beau billet Elysabeth et j’ai aimé ta pointe d’humour avec tes photos.. je suis tout à fait d’accord avec toi mais le tout français à part peut-être les grandes marques que je ne pourrai jamais acheté, j’avais vu un reportage sur les vêtements fabriqués en Chine et qui revienne chez nous. Il suffit de rajouter l’étiquette faite in France…
    Quand je regarde mes placards, je me dis que vais-je mettre aujourd’hui comme toi tu le fais, mais finalement je mets toujours la même chose.
    Par contre pendant les grosses chaleurs, vivant seule et pas de vis à vis, je n’avais rien sur moi (à la maison bien sur lol)! non, te te moque pas lol…
    Ton analyse est tellement juste et comme beaucoup le Covid m’a fait beaucoup réfléchir (je l’ai eu début Janvier alors qu’on en parlait peu en France 15 jours de fièvre à 40° sans pouvoir mettre un pied parterre…et la fatigue me dure encore!, les séquelles sont très longues).
    J’achèterai donc comme toi si j’en ai vraiment besoin dans les pays européens.
    Tes petites sandales sont ravissantes et le cuir italien est de bonne qualité!
    Par contre je n’avais pas écouté France de Michel Sardou depuis longtemps et je dois t’avouer que j’en ai eu des frissons et quelques larmes. En 75 et après, je l’écoutais en boucle!
    Merci pour ce magnifique billet. Je te souhaite une douce semaine et tenvoie de gros bisous
    chatou

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  12. Elysabeth tu as tout à fait raison, mais il était peu probable que les gens changent aussi rapidement . on leur a trop donné la possibilité de consommer en cliquant . j avais l’espoir d’un rebond de conscience mais aujourd’hui je n’y crois plus
    belle soirée

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  13. Bonsoir Chatou ! Merci infiniment. Comme ton commentaire me fait plaisir ! Ça me touche. Oui, la chanson de Sardou, je ne l’avais pas entendue depuis longtemps, et j’ai eu des frissons en l’écoutant de nouveau. Michel Sardou et tant d’autres, toute une époque, et quels réels talents ! J’aimerais tellement que les nouvelles générations puissent les découvrir… Pour ce qui est de cette saleté de Covid, les séquelles ne sont pas encore évaluées. Beaucoup de personnes qui l’ont eue, comme toi, disent en ressentir encore les effets…
    Pour les budgets plus modestes, il va être très difficile de trouver du Made in France, ou même made in Europe. Mais peut-être cela va-t-il évoluer! C’est à espérer. Très bonne soirée a toi. Bise 😘

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  14. Merci pour ce commentaire. Il va être très difficile de revenir en arrière, mais déjà, si on est conscient de tout ça, on avancera peut-être, à pas de fourmi… Pour que certaines choses puissent changer… On en entend parler un peu plus maintenant, de consommer de autrement. Ça sera certainement très lent. Bonne soirée.

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  15. Propos très justes sur ce sujet très…. en vogue.
    Je suis Suissesse et ne peux donc imaginer ne me vêtir qu’en swiss made, ni d’ailleurs que cela ne soit pertinent. Consommer plus  » conscient », privilégier la qualité et l’analyse de mes besoins, cela constitue ma pierre à l’édifice. J’adhère totalement à l’idée d’auto suffisance nationale pour les besoins de base des populations (alimentaires, sanitaires et d’éducation)
    Les échanges internationaux doivent constituer être au service des humains et non le contraire.

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  16. Coucou elizabeth… 💞
    Très bon post et très réaliste 👌🏼
    Le monde d’après Covid… j’y crois pas trop 😖 le naturel revient au galop 🤷‍♀️
    En ce qui concerne les vêtements… je comprends… (moi-même) je n’ai pas les moyens… donc je pioche dans les grandes enseignes… je sais… le made in France est rare… mais je ne peux pas faire autrement…
    Bonne journée Elizabeth 💋💛
    V_a_l_e_r_i_e___blog

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  17. Bonjour Catherine. Merci pour ce commentaire. Chacun essaye de contribuer comme il peut à vouloir la stabilité économique de son pays. C’est–certainement ? — utopique… Je ne sais pas quelles productions sont spécialement suisses. Si le sujet est d’actualité plus que de coutume, c’est une très bonne chose pour que les modes de consommation évoluent différemment, et dans le bon sens. La répétition finit par marquer les esprits ( on en a de « terribles » exemples en ce moment, qui finissent par devenir anxiogènes…), mais il faut qu’elle soit accompagnée de réflexion et de données vérifiables. Les échanges internationaux ne sont pas mauvais en soi, mais ils gagneraient à être pratiqués avec plus de conscience. Bel après-midi.

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  18. Coucou Valérie. Merci beaucoup pour ton commentaire. Oui, le naturel revient au galop… J’ai moi-même craqué sur 2 robes de chez Monoprix ( qui propose de très jolis modèles depuis l’an dernier), modèles designés en France et fabriqués ailleurs… Une en Chine, l’autre au Cambodge… Franchement, si ce n’était à cause des coûts de production plus chers ici, ce sont des modèles qu’on peut fabriquer en France haut la main. Les 2 robes… En promo. Nouvelle co. J’ai craqué, car bien coupées, belles finitions, à mon goût. C’est sûr que même, en cumulant le prix des 2 robes, je n’atteins pas de quoi acheter le tiers d’un seul article d’une marque fabriquée entièrement en France comme Chakok, par exemple, qui ne pratique pas de vrais soldes non plus. On fait comme on peut. Et puis le style n’est pas une question de moyens, mais de goût. Et tu n’en manques pas. Bisou 😘

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  19. Hello Elisabeth,
    Le titre de ton article m’a intriguée et le contenu est très intéressant. Bon, en ce qui me concerne, tu prêches à une convertie, comme tu sais 😉 puisque je n’achète pratiquement plus de vêtements neufs et encore moins de fast fashion… Une des prestations que je propose comme coach de style est l’analyse de dressing, le but étant de se constituer un garde-robe cohérente : moins de pièces, de meilleure qualité, qui vont tenir sur la durée, des basiques intemporels dans des coloris harmonieux qui valorisent notre carnation, que l’on peut mixer et matcher pour maximiser le nombre de tenues différentes.
    Je pense qu’on avance lentement mais sûrement dans la bonne direction, les citoyens semblent sensibilisés à la cause environnementale, et la consommation d’articles de seconde main est de plus en plus répandue, voire « tendance ». A chacun de faire sa part, selon ses moyens.
    Bisous et belle soirée 😘

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  20. Tout à fait, chacun fait selon les moyens dont il dispose. Trouver un juste équilibre avec une consommation raisonnée est une idée qui devrait faire son chemin. Espérons-le en tout cas. Tout petit geste sera important, ce sera déjà ça. Et en prendre conscience. Bonne soirée, Agnès.

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  21. Coucou,
    N’ayant jamais eu le portefeuille bien garni, j’avoue que le made in France est vraiment hors de portée pour moi. Mais si je trouve du made in Europe, c’est déjà pas mal.
    Après, cela fait plus de 15 ans que j’ai le réflexe d’acheter du seconde main pour tout ce dont j’ai besoin. Si je ne trouve pas alors j’achète du neuf (le plus souvent en destock).
    Depuis que je suis immergée en pleine campagne, c’est simple, il n’y a plus de magasins (ni petits, ni chaines) à moins de 60/80km, ce qui représente bien 1 à 2h de route ou de bus alors ça aide à se recentrer sur ce qui est vraiment primordial, et pour le reste je n’ai pas d’autres choix que vinted.
    Comme toi, durant le confinement je n’avais vraiment plus envie de rien et je pense que c’est la première année où j’ai beaucoup plus vendu qu’acheté…
    bises

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  22. Coucou. Oui, le manque d’envie, le confinement, et/ou l’éloignement, ça fait permet de faire des économies !! 😄 Je ne pratique pas le 2de main, mais je reconnais que certaines blogueuses ont vraiment le don dénicher des pépites et de composer des looks superbes. Le vrai Made in France est souvent très cher. S’ offrir un petit chemisier à 270 euros (comme j’ai pu voir hier sur un site…), ce n’est pas à la portée de tout le monde! Ce n’est pas pour mon petit porte-monnaie. Dommage, car mon envie de soutenir la production française est réelle. Mais c’est difficile à mettre en œuvre… Bon lundi, Crystila. 😘

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